OCA CONSULTING
OCA CONSULTING est une entreprise de conseil sur le marché du tourisme. C’est en capitalisant sur sa forte expertise et son expérience du marché que Othman CHERIF ALAMI a décidé de fonder cette entreprise (PDG Atlas Voyages, Ancien Président FNT, FNAVM, AVC et actuellement président de la FNTT et vice président FNT, AVC, Commission Communication de la CGEM et membre du C.A. de la TO Initiative) Grâce à notre offre, nous touchons à tous les domaines susceptibles de permettre aux nombreux acteurs du marché à la fois : de se tenir à la pointe de l’actualité et de la réactivité sur leurs marchés à travers nos médias (site web, E newsletter et magazine) et grâce à nos solutions Web, de s’informer et se former à travers les conférences et formations, d’échanger et de multiplier les occasions de créer du business à travers nos salons et rencontres. Tout autant d’outils et d’espaces dédiés aux professionnels du tourisme pour permettre au Maroc d’optimiser la diversité de ses offres et sa richesse patrimoniale. OCA se positionne en tant que jonction entre tous les acteurs du secteur touristique pour faire du Maroc une des premières destinations de voyages dans le monde et, entre autres, atteindre les objectifs d’excellence fixés par la vision 2020.
Dynamisme, créativité et réactivité au rendez vous !
Une équipe jeune pour apporter un nouveau souffle au marché du tourisme marocain en proposant des produits et services innovants et générateurs d’affaires pour les acteurs du secteur.
OCA CONSULTING propose un nouveau modèle d’agence : un hub de talents, d’experts, d’entrepreneurs spécialistes de la communication, du digital et du tourisme. Ensemble, ils explosent de créativité !
Media/Formation/ Events/E-Services
Réactivité Disponibilité Compétences Transparence Fiabilité Adaptabilité Expertise Sécurité Innovation Des partenaires de qualité
Nos ordinateurs sont toujours allumés : 7J/7, 24h/24, nous sommes disponibles à tout moment.
Posez vos questions ici !CréationAccompagnement
Le Rotary Club Casablanca Mers Sultan
OCA réalise depuis 2012 le RCCMS Magazine, un bimestriel de 28 pages qui a pour objectif de reprendre les actions réalisées par les différents Rotary Club du Maroc mais aussi communiquer les informations d'ordre internationale du Rotary Club. Le RCCMS Magazine est destiné aux rotariens du District 9010 (Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie).
×Le tourisme : Vu par Othman Cherif Alami
A travers mon expérience dans le secteur touristique à différents niveaux (PDG d’Atlas Voyages, Président de la FNT et la FNTT…), il apparaissait important pour moi à ce stade de ma carrière professionnelle de pouvoir apporter mes idées et compétences au marché du tourisme marocain. C’est pour cela que j’ai créé le Blog OCA
Les remèdes appliqués par les pays touristiques du pourtour de la Méditerranée pourraient et devraient nous inspirer pour mieux asseoir notre politique et écarter les obstacles et velléités de toutes sortes. Par exemple, l’organisation publique du tourisme pourrait, devrait se remettre en cause par la modification radicale et impérative de l’actuel Office National Marocain du Tourisme (ONMT) qui, cela fait maintenant quatre mois, vogue sans manager et semble être dirigé par intérim. Il faut lui substituer une Agence nationale et régionale de marketing, de la promotion, du contrôle de qualité et de la réglementation des métiers du tourisme, afin de mettre en place et d’obtenir une véritable synergie, une impulsion et une cohérence capables de rendre réalisables les objectifs que nous nous fixons. Cette décision participe de l’audace et du réalisme politique et économique à un moment où la situation internationale nous interpelle. Le Ministère du tourisme serait engagé à maintenir les meilleures dispositions aux grands chantiers d’infrastructures, aux facilités en faveur des investisseurs nationaux et internationaux, aux améliorations substantielles portant sur les réformes du foncier, le soutien aux financements, la réforme de la fiscalité touristique, enfin une grande vision en interne, porteuse d’espoir. Adossé sur un leadership, il pourrait renforcer une gouvernance en matière de gestion du tourisme par la synergie avec les professionnels et les instances du secteur, privés et publics. Notamment les ministères du transport, de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Si les facteurs exogènes de la crise du tourisme sont identifiés et combattus, ceux qui nous sont propres et relèvent de notre volonté nationale, en interne, doivent en revanche être inscrits dans l’exigence d’une « règle d’or », à savoir la gouvernance. La gouvernance en matière de tourisme, c’est la rigueur dans les options et les choix, la rationalité d’une vision confrontée aux diverses et âpres concurrences et le soutien aux professionnels. La crise passe, mais la gouvernance reste ! Ainsi, le secteur tout entier pourrait bénéficier incontestablement d’une nouvelle gouvernance, puissante, dotée d’une méthodologie, d’une philosophie à long terme, de moyens nouveaux, humains, techniques, régaliens, financiers sans lesquels la Vision 2020 ne serait qu’une utopie…
×Tout d’abord, sans changer de cap, le Cap de la vision 2020 ! Mais c’est aussi accepter de modifier, de réajuster en fonction de l’environnement politique, économique, social et culturel du monde qui change et nous prend de court. Avec ses conséquences sur les comportement des sociétés et des citoyens. Les marchés internationaux ne sont plus les mêmes et leurs rapports aux produits du tourisme changent aussi. Nous sommes astreints – et c’est la moindre incidence au niveau de notre reconversion – de changer notre vision, et notamment les termes de la démarche qui a présidé à la vision 2010. Oser tout changer, c’est aussi et surtout prendre dès aujourd’hui des décisions encore plus audacieuses et conséquentes que celles souscrites dans la vision pour mieux assurer une plus grande probabilité de succès à nos engagements et à nos prévisions.
×L’élaboration et la mise en place de 8 territoires touristiques dans la Vision 2020 représentent une nouvelle stratégie cohérente d’identification de potentialités régionales. Mais aussi, surtout, des spécificités propres aux territoires. Il s’agit d’une prise en compte et d’une valorisation décentralisée des régions. Une telle approche permet au Maroc de s’inscrire dans un esprit de promotion claire et performante entre l’offre ainsi identifiée et les marchés à fort potentiel et pourvoyeurs de clientèle. Les exemples de l’Italie, d’Espagne et de la Turquie nous prouvent régulièrement – en tout cas dans un passé récent – la pertinence des ciblages et de la montée en puissance des marques fortes pour promouvoir les régions touristiques. Au niveau national et international, on a réussi à identifier la segmentation des clientèles dans le but de parvenir à une meilleure connaissance de leurs atouts, de définir ainsi les budgets afférents. La fidélisation de la clientèle en découle nécessairement par cette approche. La régionalisation touristique devrait entrer désormais dans les faits avec une vision appropriée, elle doit concilier une approche politique et des impératifs stratégiques du tourisme. Elle est encore en phase de construction, elle s’inscrit dans le cadre de la Vision 2020, toutefois elle accuse un certain nombre d’années, 2 à 3 ans de retard, alors que le plan de réalisation et de la mise en plan des conditions de réussite, nous interpelle de manière pressante ! Les contraintes administratives par rapport au programme politique de la Régionalisation avancée et de l’autonomie régionale ( pierre angulaire d’une nouvelle démocratie participative) devraient être levées dans une démarche décentralisatrice. Les programmes de développement régionaux devraient s’illustrer réellement par une prise en main des gestions sectoriels, comme l’agriculture par l’ORNMVA, l’eau par l’office approprié, bref les politiques régionales de développement sont l’œuvre des forces et des pouvoirs locaux, qu’il faut peut-être réinventer. Sur les 8 territoires touristiques, 3 au moins devraient être au moins dotées dès 2014 d’agences de développement touristiques, quand bien même noue resterions sceptiques quant à leur célérité et à la réalisation de leurs objectifs. Cependant, le secteur du tourisme doit impérativement mettre en marche la construction des ces territoires en prenant en compte les retards qui s’accumulent dans la mise en œuvre de la régionalisation politique. Sans doute la Régionalisation obèrerait-elle le budget de l’Etat. Il convient , en revanche, de déployer pour chaque région sa propre stratégie, ses propres investissements, sa propre cohérence enfin sous la responsabilité de ce qu’on appellera par euphémisme « les 8 ministères régionaux du tourisme » ! Les 5 autres territoires touristiques seraient en position d’édification et de décollage avec des avantages prépondérants en matière d’investissements et de promotion. Dans ce contexte, nous pourrions imaginer, en l’occurrence, une autonomisation des aéroports d’accueil, la création de compagnies et de lignes aériennes régionales, mais à dimension internationale pour accueillir directement la clientèle venue de l’étranger, dans le cadre de réelles conventions gagnant-gagnant entre le secteur public et le secteur privé. Les territoires touristiques incarnent aujourd’hui une ligne de départ d’une politique et d’une stratégie à l’horizon 2020 ! Ils s’inscrivent dans le cadre de la Vision 2020 qui, pour autant, ne semble pas convaincre tout le monde et devrait même être revisitée à la lumière des difficultés multiples rencontrées, par les élus, les autorités, les professionnels , locaux notamment, qui n’ont pas eu l’entière possibilité de véritablement co-construire cette vision, à cause d’une certaine défaillance dans l’agenda et, donc, de l’administration de tutelle et des professionnels. L’annulation des Assises du tourisme prévues à Rabat en décembre 2012, est certainement pour beaucoup dans le scepticisme qui nourrit la réflexion sur le tourisme à présent. C’est aussi la conséquence d’un certain fléchissement…C’est en fin de compte la vision des territoires touristiques qui pourrait à son tour faire les frais des incohérences constatées.
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